Mesure de pression de selle

Les escarres dans la région périnéale !

Nous n'avons pu trouver que des rapports de ce problème en lien avec la conception de la selle.

Nos mesures, investigations et expériences confirment que ce problème ne s'est pas encore produit avec notre conception de selle étagée avec système de largeur de selle. Le nez de selle plus bas réduit normalement même la pression latérale sur la région périnéale de manière plus que suffisante.

Dès 2015 (Mountainbike Magazine 6/2015), un ergonome du sport a signalé le risque d'ulcères de pression causés par les bords des selles à larges trous.

Le numéro 4/2019 rapporte une fois de plus que des études scientifiques ont trouvé des pressions élevées aux zones de bordure des selles avec des trous.

Les escarres se produisent apparemment rarement lorsque la position de conduite penchée en avant est adoptée.

Comment cela peut-il être expliqué d'un point de vue médical ?

Les escarres sont familières aux personnes qui ressentent une douleur sévère ou qui ont des mouvements restreints, ou les deux, au point qu'elles développent des "escarres", également connues sous le nom de décubitus.

Si une charge de pression supérieure au seuil de pression capillaire persiste, les cellules sont mal approvisionnées en oxygène (hypoxie) et en nutriments. La pression partielle en oxygène chute à 0 mmHg (ischémie) et des métabolites toxiques (acides) s'accumulent. Le tissu nécrose et les cellules nerveuses subissent des dommages irréversibles. (Https://de.wikipedia.org/wiki/Dekubitus)

L'étude de Dettori JR, Koepsell TD, Cummings P, Corman JM semble confirmer cela. Dans cette étude, les participants d'un événement cycliste de 320 km ont été interviewés. L'un des résultats était que les cyclistes dont les selles présentaient un trou avaient un risque accru de souffrir de dysfonction érectile, en particulier si des engourdissements se produisaient en même temps. (Dysfonction érectile après un événement cycliste de longue distance : associations avec les caractéristiques du vélo. J. Urol. 2004 août ; 172 (2) : 637-41)

Nous supposons que les escarres de pression sont en réalité un événement rare pendant le cyclisme.

Avant que les tissus et les cellules nerveuses ne meurent, la douleur empêcherait très probablement le cycliste de continuer. Selon l'étude, un danger significatif survient lorsque l'engourdissement se combine avec l'ambition de terminer la course.

Les problèmes survenant bien avant le développement des escarres sont apparemment plus fréquents. Avant que les tissus et les cellules nerveuses ne meurent de manière irréparable, on peut supposer avec un haut degré de certitude que des contraintes se seront déjà produites, c'est-à-dire que la combinaison de la pression et des forces de cisaillement sur la zone périnéale et les nerfs et vaisseaux sanguins présents peut entraîner une réduction des performances sexuelles.

Les conclusions du magazine Mountainbike coïncident largement avec celles de l'étude, à la différence que cette dernière recommande de ne pas utiliser de selles avec des trous, tandis que selon Mountainbike :

Même pour les cyclistes qui souhaitent rouler dans la position de course inclinée vers l'avant pour des raisons de performance, il est conseillé de déplacer la pression vers les bords d'une selle encastrée. Les ulcères de pression peuvent rarement se développer ici.

Étant donné que, comme décrit ci-dessus, de nombreuses plaintes peuvent survenir avant qu'un escarre n'endommage irrémédiablement les structures de la région périnéale, cette recommandation est incompréhensible d'un point de vue médical.